A l’époque, l’église s’inscrit dans un programme urbanistique en cours d’élaboration.
Son architecture répond aux préceptes de Vatican II :
- plan centré : créer un lieu de rassemblement entre le clergé et les fidèles ;
- les regards convergent vers l’autel ;
- le sol incliné permet une meilleure visibilité de l’office par les fidèles ;
- importance de la lumière : une bande de lumière au-dessous de la charpente, apporte une lumière diffuse pendant l’office ;
- le décrochement de la toiture permet des jeux d’ombre et de lumière ;
- il n’y a pas d’ouvertures directes vers l’extérieur, selon le vœu de l’architecte. Mais on y trouve des brise- soleils en béton ;
- la toiture élevée symbolise l’Ascension vers le ciel. Elle rompt aussi avec la géométrie des barres et des tours environnantes.
C’est aussi une des premières fois qu’est utilisé le procédé de charpente en « lamellé-collé ».
La structure auto-porteuse donne l’impression que celle-ci tient toute seule, comme le souhaitait l’architecte. Elle évite également l’installation de colonnes qui auraient nui à la visibilité de l’office par les fidèles.
L’intérieur de l’église est très sobre, ce qui renforce la part de mystère et de sacré. Le béton brut rappelle, dans l’esprit de l’architecte, la sincérité et la sobriété de la foi.
Une statue de la Vierge à l’Enfant a été réalisée par des religieuses spécifiquement pour l’église, à la demande de Mme DECHALANDARD (veuve de Monsieur LACAILLE D’ESSE).
Une haie de laurier a été plantée à l’extérieur à la demande du Père Pillot, qui a quitté St Paul en 1979.
Source : Service Animation du Patrimoine de la Ville de Chalon sur Saône